Texte AG FR - Le tango argentin pour accéder à la pratique de toutes les danses récréatives

  La Vie est Espoir ... la Négation est Tristesse (YLG)
La Danse en couple est Passion ... La Passion est la Vie


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Cours > CID Congrès > CID AG 2019
2019 - 23rd General Assembly of the International Dance Council CID
Wednesday 4 December 2019 at Palais de l’UNESCO in Paris
Le sujet de mon intervention – Yves LE GOFF - la Vidéo en français
Création et écriture d’une nouvelle pédagogie NATURELLE pour la connaissance et la pratique des danses populaires.
L’enseignement actuel de toutes les danses populaires explique « où placer une jambe pour créer des points de danse », le « corps » suit.
Pourquoi faire « compliquer » …
… Quand on peut faire plus simple et naturel ? *
Aujourd’hui, avec les connaissances apportées par la science, nous pouvons enseigner le déplacement du « corps » pour « créer des dessins de danse », les membres inférieurs suivent et tracent au sol le dessin souhaité.
Cette pédagogie NATURELLE démontre que les trois déplacements, (dans les directions frontales, latérales et l’élévation verticale), que nous avons découverts dans nos jeux dans la période de notre enfance, nous permettent de réaliser tous les dessins de danse dénommés « pas ou chorégraphies ».
 
Le respect et l’utilisation des lois physiques crées par la NATURE pour notre corps et des lois physiques générales, (gravité et pesanteur) permettent à ces trois déplacements, et aux jeux intégrés (fioritures) proposés dans le tango argentin, d’être confortables et aisés dans leur réalisation.
La double originalité du tango argentin, dont on ne peut nier son appartenance à la famille des danses en couple, est « d’imposer » deux dessins de danse ;
-          « La Salida » Un dessin créé en huit déplacements en ligne et
-          « Le Tour » Un dessin représentatif d’un manège (un axe et le périmètre du cercle associé ; ensemble généralement dénommé « tour »)
           Pour le style de musique « tango » ; déplacements sur les temps impairs.

Ces bases seront aussi utilisées pour deux autres styles de musique
-          « Valse tango » qui possède la même construction que la « valse style musette » ; déplacements sur la mesure
-          « Milonga lisa » ; déplacements sur tous les temps.

Le Canyengue (tango aux alentours de 1920) et la Milonga « traspié » (faux-pas) ont chacun (e) leur style mais se danse souvent à l’identique de leur famille, Canyengue : Tango ; Milonga « traspié » : « Milonga lisa ».
Vu de l’extérieur, le tango argentin n’est pas facile à comprendre et semble non codifié ; d’où sa réputation de « danse compliquée » pour le public extérieur mais aussi pour les pratiquants formés par l’enseignement traditionnel.
 
Comme pour toute activité, professionnelle ou loisir, le temps « perdu » à intégrer les bases de la danse, donne rapidement accès au « bien-être dans le couple de danses  » intégrant une liberté de réalisation, une liberté de déplacements et le respect des autres couples de danses.
Rappelons-nous …
A partir du XVIIIème siècle, en tenant compte certainement de l’existant, les danses plus anciennes (folklore), les danseurs, (qui ont créés la majorité des danses en couple actuellement existantes), se sont référés aux quatre critères qui définissent un morceau de musique :
-                La rythmique,
-                La construction des mesures,
-                La vitesse d’exécution (tempo),
-                L’interprétation.
Cette combinaison définit un style qui sera commun et reconnaissable par les danseurs pour partager un moment festif, avec les déplacements des corps qui décrivent avec leurs appuis les dessins au sol.
Une évidence
Pour nous tous, pour pratiquer toutes « les formes de danse », notre corps est unique. En aparté, ceci est valable quel que soit l’activité physique que nous souhaitons pratiquer.
On ne peut parler « Danse » sans parler du corps. Le corps est unique pour l’ensemble des activités d’une vie ; aidons à le protéger.

Ce corps est doté à notre origine, d’un fonctionnement approprié. C’est un magnifique outil, mais attention, utilisé à contrario il s’usera prématurément.
Ce fonctionnement a un ordre logique et hiérarchique.
-          Dès nos premiers instants, jusqu’aux environs de notre puberté, le cerveau établit toutes nos connexions et crées les possibilités de commande des différentes composantes de notre corps.
-          « Les composantes de notre tronc (séparée ou ensemble) sont à l’initiative de toutes les actions importantes à réaliser au cours de notre passage sur cette planète ».
-          Pour que le cerveau intègre le retour vers la « marche naturelle », il est impératif de ressentir toutes les énergies bloquantes, donc inutiles, pour les supprimer et ainsi réactiver la totalité de notre réseau sensoriel. Le cerveau réagira avec rapidité et précision pour transmettre immédiatement la bonne réponse au bon endroit.
A.      Aux alentours de notre premier anniversaire, nous avons l’intuition de déplacer le centre de notre corps (bassin / centre de gravité). Notre chute « sécurisé » est réceptionnée par une de nos jambes. Nous avons découvert le déplacement ! Une suite de déplacements de notre corps, est dénommée marche … naturelle, car intuitive.
Actuellement, dans l’enseignement des danses, le public associe le mot « pas » *2 au mot « pied » *3.
i)        Le pied, en dehors de son rôle d’informateur directe vers le cerveau pour la gestion d’équilibre, est aussi une surface de sustentation. Il fait partie de l’ensemble « membre inférieur » * dont il est complétement dépendant. Mais son positionnement dépend du déséquilibre initié par :
1)        Un ordre donné à la cuisse pour mettre la jambe hors de la verticalité du bassin*4 ;
Je trouve aberrant d’utiliser cette solution pour créer le déséquilibre.
2)       Un ordre donné au bassin pour se déplacer, le membre inférieur « libre » suit. C’est nettement mieux, sans énergie et sans risque.
ii)         « Un pas » est une définition virtuelle ; c’est le « résultat/marque au sol » du positionnement de la base de sustentation.
 
S’il est obtenu par la mise en mouvement du membre inférieur associé, « un pas » représente la valeur du déplacement du centre de gravité du corps entre son positionnement de Départ (verticalité sur une base de sustentation) et son positionnement Arrivée (verticalité sur l’autre base de sustentation). Le passage d’une base à l’autre a créé une oscillation. C’est une marche naturelle.
iii)        Les différents placements de nos bases de sustentation constituent donc les « marques au sol (pas) » des dessins de danse proposés.
 
Il n‘existe que deux déplacements naturels qui nécessitent une oscillation ; le déplacement sur une ligne frontale, et le déplacement sur une ligne latéral.
 
Il existe un troisième déplacement naturel, le vertical qui permet à notre jambe libre de retrouver sa verticalité près de notre jambe d’appui sans autre action volontaire et sans énergie. Avant de redescendre, si on ajoute une oscillation et le changement de base de sustentation, toutes les "étapes" de la danse deviennent possibles avec l’emploi exclusif de ces trois déplacements.
 
La technique est créée pour réaliser TOUS les déplacements des dessins de danse. Notre mémoire, libérée du cheminement de la commande des jambes, à la disponibilité pour retenir les dessins des danses et jouer à les modifier autour du thème prévu pour chaque style musical.
Le savoir est le chemin le plus court vers le  confort
Homme ou Femme, pour « l’éducation du cerveau » toutes les actions se réalisent très doucement et, dès que possible, les yeux fermés.
B.      Retrouver la portance du corps dans sa verticalité : « se tenir droit » après chaque action.
i)     Ressentir les limites, avant l’enclenchement de la chute avec le déplacement du bassin (centre de gravité), à l’intérieur de la surface de la base de sustention.
ii)    Lever, dans « l’axe vertical » un membre inférieur = transfert sur un appui ; c’est une oscillation (base de tout déplacement) ;
La suppression des énergies inutiles « relâchement », et la « tranquillité » du cerveau assurerons, le ressenti de cette oscillation et le confort de votre nouvelle verticalité avec comme base de sustentation, un seul appui.
 
C.      Pour danser, chaque partie du corps à une fonction bien précise et est en possibilité de mouvement quel que soit l’âge, sauf accident de la vie gérée par la médecine.
1)    Le regard la sécurité, la direction du déplacement,
2)   Le tronc est composé principalement :
-    Du torse qui priorise le changement de direction,
-    Du bassin qui initie l’ensemble des déplacements et aide au déplacement circulaire, la vie devient souplesse et confort.
La mobilité des composantes du tronc facilite les déplacements et les autres activités. La vie devient souplesse et confort.
3)    Les membres supérieurs : réception et transmission de l’information ; la communication par « opposition de masse ».
4)    Les membres inférieurs : ont pour priorité la réception de nos déséquilibres ; dans les moments libres, création ou réception de « fioritures ».
 
La technique est ainsi créée pour réaliser TOUS les déplacements des dessins de danse. Notre mémoire devient disponible pour « retenir » ces dessins et « jouer » à les modifier autour du thème prévu pour chaque style musical.
Conclusion
Membre du Conseil International de Danses, nous sommes tous conscient que, pour chacun de nous, le corps qui accompagne notre vie sera unique pour toutes les activités. Ainsi, puisque la science a démontré que tous les humains sont de la même origine, quel que soit l’endroit de notre naissance sur cette planète, cette philosophie d’enseignement est sans doute applicable à toutes les pratiques de danses de loisir.

 
 
Dernière évidence, les acquis de cette pédagogie, décontraction, connaissance de soi, liberté retrouvée par le ressenti de toutes nos sensations, découverte de la non-dépendance, se ressentiront dans la vie journalière.

 
 
Condition essentielle pour progresser rapidement dans le temps long de la nature,
 
Admettre et comprendre que le cerveau se plait dans les habitudes de la vie, bonnes ou mauvaises. Le temps de la nature est notre véritable temps biologique. Le temps de la nature est aussi le temps le plus court pour intégrer une autre harmonie de vie vers le chemin de la non-dépendance.
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